Plus de 500 congressistes participent depuis ce matin au XVème 
Congrès de notre Organisation sur l’île de Lifou. Les travaux ont débuté
 au faré de la Province des îles. Ce rendez-vous tri-annuel permet à 
l’ensemble des militants de se retrouver et de faire le bilan des 
actions menées pendant cette période. Cette journée est marquée par la 
présentation des différents rapports des commissions et fédérations de 
l’USTKE.
Néko Hnépeun, le Président de la Province des îles a participé au 
discours des officiels de ce XVème Congrès de l’USTKE. L’élu de 
l’Union-Calédonienne se dit profondément heureux que ce Congrès se 
déroule sur cette île de Lifou. « L’USTKE est une grande famille et 
chacun de nous, avons grandi dans cette unité » souligne l’un des 
membres fondateurs de notre Organisation, en insistant « que même si 
nous sommes éloignés, nous avons toujours gardé nos liens ». 
Tout au long de son discours, le Président des îles a longuement énuméré les grandes avancées de notre Organisation depuis sa création en 1981. « L’USTKE n’a eu de cesse de combattre l’inégalité, d’exiger l’application du droit de travail, à la promotion, le besoin de formation, l’amélioration des conditions de travail, d’avoir le salaire minimum, de revendiquer l’emploi local, la protection sociale et plus encore, la dignité du travailleur kanak et des exploités dans le monde de l’entreprise », commente t-il.
Grâce à l’action de notre Organisation, le Président des îles fait le constat d’un travail énorme de notre Organisation. « Il a su travailler pour former un formidable réseau de solidarité et une chaîne humaine », admet t-il. Bien avant l’accord de Nouméa, l’USTKE a su convaincre pour constituer le destin commun en faisant cause commune avec les océaniens, les calédoniens de toutes origines pour la défense des travailleurs. Il a par ailleurs assuré que notre Organisation a toujours mené de front le développement et son slogan « usine-tribus, même combat ». « Ce slogan fait rappeler aux Calédoniens que partout dans ce pays chacun a droit au fruit du rééquilibrage », poursuit le 1er Vice-président de l’Union Calédonienne. « Ce XVème congrès aura le doux parfum d’une préparation de bataille », fini t-il, « de convaincre que 2018 et un rendez-vous majeur. Demain ne doit pas être pire qu’aujourd’hui mais bien meilleur ».
Tout au long de son discours, le Président des îles a longuement énuméré les grandes avancées de notre Organisation depuis sa création en 1981. « L’USTKE n’a eu de cesse de combattre l’inégalité, d’exiger l’application du droit de travail, à la promotion, le besoin de formation, l’amélioration des conditions de travail, d’avoir le salaire minimum, de revendiquer l’emploi local, la protection sociale et plus encore, la dignité du travailleur kanak et des exploités dans le monde de l’entreprise », commente t-il.
Grâce à l’action de notre Organisation, le Président des îles fait le constat d’un travail énorme de notre Organisation. « Il a su travailler pour former un formidable réseau de solidarité et une chaîne humaine », admet t-il. Bien avant l’accord de Nouméa, l’USTKE a su convaincre pour constituer le destin commun en faisant cause commune avec les océaniens, les calédoniens de toutes origines pour la défense des travailleurs. Il a par ailleurs assuré que notre Organisation a toujours mené de front le développement et son slogan « usine-tribus, même combat ». « Ce slogan fait rappeler aux Calédoniens que partout dans ce pays chacun a droit au fruit du rééquilibrage », poursuit le 1er Vice-président de l’Union Calédonienne. « Ce XVème congrès aura le doux parfum d’une préparation de bataille », fini t-il, « de convaincre que 2018 et un rendez-vous majeur. Demain ne doit pas être pire qu’aujourd’hui mais bien meilleur ».
Pour Marie-Pierre Goyetche, la présidente sortante de l’USTKE, « 
notre Organisation a toujours assuré son engagement politique ». Cette 
alternative politique a permit de se préparer à l’échéance cruciale de 
2018. « Il était important que nous soyons présents dans les 
institutions de la Nouvelle-Calédonie », insiste t-elle, « en affirmant 
notre engagement, nous avons pu nous réaffirmer sur le terrain ». Et de 
poursuivre, « en politique, nous avons été à l’origine de véritable 
avancées sociales comme la mise en place du chèque déjeuner désormais 
intégrer par près de 400 entreprises calédoniennes ».
L’ensemble des orateurs ont rendu un vibrant hommage à l’ensemble des camarades disparus. Parmi eux, deux grands responsables de l’USTKE, Charles Bone, membre fondateur de notre Organisation qui a exercé de grandes responsabilités au sein du Bureau confédéral et le camarade, Franck Apock, secrétaire général de la Fédération Enseignement, membre du CESE (Conseil Economique, Social et Environnement) de Nouvelle-Calédonie et administrateur du Groupe Humanis.
L’ensemble des orateurs ont rendu un vibrant hommage à l’ensemble des camarades disparus. Parmi eux, deux grands responsables de l’USTKE, Charles Bone, membre fondateur de notre Organisation qui a exercé de grandes responsabilités au sein du Bureau confédéral et le camarade, Franck Apock, secrétaire général de la Fédération Enseignement, membre du CESE (Conseil Economique, Social et Environnement) de Nouvelle-Calédonie et administrateur du Groupe Humanis.
Depuis mai 2014, André Forest, le 1er Vice-président de notre 
Organisation, assure la fonction par intérim de Président de l’USTKE. Il
 a rendu hommage au travail effectué par Marie-Pierre Goyetche. « Durant
 cette partie de la mandature, nous avons toujours fonctionné en 
concertation », insiste t-il, « sur l’ensemble des dossiers et bien 
entendu sur les décisions majeures à prendre qui ont engagé notre 
Organisation à tous les niveaux ». Le président par intérim a rappelé 
les grands chiffres du syndicat. « L’USTKE se porte bien aujourd’hui », 
affirme-t-il.« Elle est aujourd’hui la 2ème force syndicale du pays 
derrière l’USOENC, qui se situe à 15% (4700 voix) et une 
représentativité Interprofessionnelle (secteur privé) à 18% (4100 voix).
 Comparativement, l’USOENC est respectivement à 22% au niveau Pays et 
28% au niveau Interprofessionnelle. Nous sommes bien présents dans les 
instances paritaires – CAFAT– FSH – IDCNC – ETFPA – SMIT – CCFP – Cadre 
Avenir – et assurons aujourd’hui la co-présidence du CDS – Le Conseil du
 Dialogue Social – et le CESE où siégeait notre camarade Franck Apock. 
», ajoute-t-il.
Le renouveau s’opère au sein de notre Organisation. La situation créait par la scission au Congrès de Mou-Ponérihouen en 2010 en terme de baisse de voix aux élections professionnelles est aujourd’hui résorbée. La reconquête syndicale est entrain de renaître comme en témoigne les succès engendrés lors dernières élections dans les entreprises. Au CDS – Conseil du Dialogue Social – deux accords interprofessionnels importants ont été signés sous la coprésidence de l’USTKE. Sur le plan politique, « le XVème Congrès devra donner le positionnement de l’USTKE sur les échéances à venir et notamment sur la sortie de l’Accord de Nouméa et le référendum de sortie », insiste André Forest. « Comment gagner le référendum de 2018 ? » s’interroge-t-il. « Les thématiques qui vont être abordées dans les ateliers doivent nous aider à construire l’argumentaire pour crédibiliser notre projet ».
Le renouveau s’opère au sein de notre Organisation. La situation créait par la scission au Congrès de Mou-Ponérihouen en 2010 en terme de baisse de voix aux élections professionnelles est aujourd’hui résorbée. La reconquête syndicale est entrain de renaître comme en témoigne les succès engendrés lors dernières élections dans les entreprises. Au CDS – Conseil du Dialogue Social – deux accords interprofessionnels importants ont été signés sous la coprésidence de l’USTKE. Sur le plan politique, « le XVème Congrès devra donner le positionnement de l’USTKE sur les échéances à venir et notamment sur la sortie de l’Accord de Nouméa et le référendum de sortie », insiste André Forest. « Comment gagner le référendum de 2018 ? » s’interroge-t-il. « Les thématiques qui vont être abordées dans les ateliers doivent nous aider à construire l’argumentaire pour crédibiliser notre projet ».
Le Président du Collège Honoraire de l’USTKE, Louis Kotra Urégei a officiellement ouvert les travaux de ce XVème Congrès de l’USTKE. Il a rendu hommage à l’ensemble des membres fondateurs de notre Organisation. Il a rappelé l’historique du syndicat. « Nous étions à la Fédération des Fonctionnaires et nous étions très frustrés de ne pas pouvoir parler de nous, Kanak », souligne le membre fondateur, « nous souhaitions parler de l’indépendance de notre pays. Mais sans succès. Ensemble, nous avons donc pris la décision de créer un syndicat où nous pouvions tous nous retrouver ». Le leader du Parti Travailliste a par ailleurs indiqué l’implication directe de l’USTKE dans la création en 1984 du FLNKS, grâce à l’adoption de l’une de ces motions de Congrès.
Les travaux du XVème Congrès de l’USTKE se sont officiellement ouverts dans la matinée. Ils ont débuté par le bilan des rapports des différentes commissions et des fédérations de notre Organisation. Plusieurs ateliers de réflexion seront prévus dans le courant de la journée.