Une nouvelle plainte relance l’affaire Rémi Fraisse
                            Une plainte pour « faux témoignages » 
visant des gendarmes mobiles vient d’être déposée par la famille de Rémi
 Fraisse. Aucune mise en examen n’a été prononcée après la mort du jeune
 homme en 2014 à Sivens, et l’enquête s’achève. Un gendarme vient en 
revanche d’être poursuivi pour « violences volontaires » après avoir 
blessé une jeune fille avec une grenade sur le même site.
                        
Un nouveau front judiciaire va s’ouvrir dans l’affaire Rémi Fraisse, 
qui est enlisée depuis maintenant plus de deux ans. Selon des 
informations obtenues par Mediapart, une plainte pour « faux 
témoignages » a été déposée au tribunal de grande instance de Paris, ce 
mercredi 18 janvier au matin, par les avocats de la famille de Rémi 
Fraisse. Cette plainte vise les dépositions successives effectuées par 
plusieurs gendarmes mobiles impliqués à des degrés divers dans la mort 
du jeune manifestant à Sivens (Tarn), le 26 octobre 2014. Affectés à 
l’escadron de gendarmerie mobile de La Réole (Gironde), ces militaires 
étaient déployés sur le site du projet de barrage la nuit des faits ; 
ils ont été interrogés par leurs collègues de la section de recherches 
de Toulouse, puis ceux de l’Inspection générale de la gendarmerie 
nationale (IGGN) et, enfin, par les juges d’instruction.