Monsieur Yann Céléné UREGEI prône surtout un rapprochement avec la Libye de Mouammar Kadhafi. En juillet et , il se rend à Tripoli avec Éloi Machoro, secrétaire général de l'UC, puis organise en septembre
de la même année l'envoi de 17 jeunes militants indépendantistes pour
recevoir une formation militaire d'un mois dans un complexe de la
capitale libyenne. Mais cette stratégie est critiquée par les composantes les plus modérées du FLNKS et finalement par Jean-Marie Tjibaou qui affirme qu'elle n'a pas été suivie d'effet. Pour autant, Uregeï reste en relation avec le régime de Mouammar Kadhafi, ce qui lui vaut d'être souvent en conflit avec la direction du Front : le ,
il est suspendu de son poste de « ministre des Relations extérieures »
pour avoir décidé unilatéralement, avec son parti, de participer à une
« Conférence de libération des mouvements du monde entier » à Tripoli cette année là et de s'associer dans un « Comité révolutionnaire » avec le Vanua'aku Pati et l'Organisation pour une Papouasie libre sous le parrainage de la Libye.
Bien que n'étant plus en charge officiellement des relations
extérieures du mouvement indépendantiste kanak, son action antérieure
ainsi que le maintien de ses réseaux joue beaucoup dans le soutien
obtenu des États membres du Forum des îles du Pacifique réunis à Suva en à la réinscription de la Nouvelle-Calédonie sur la liste des territoires non autonomes selon l'ONU. Fort de ce succès, Yann Céléné Uregeï est réinstallé comme « ministre des Relations extérieures » le même mois. Le , l'Assemblée générale des Nations unies vote (à la majorité des 3/5e
de ses membres) la résolution 41/41 A affirmant « le droit inaliénable
du peuple de la Nouvelle-Calédonie à l’autodétermination et à
l’indépendance » et inscrivant l'archipel sur la liste des territoires non autonomes. Mais le retour d'Uregeï au sein du GPK n'est que de courte durée, étant suspendu dès encore une fois en raison de sa proximité avec la Libye : il se rend près de Tripoli en pour représenter la Nouvelle-Calédonie à une « Conférence des forces révolutionnaires, progressistes et pacifistes de la région du Pacifique » présidée par le colonel Kadhafi, tandis que l'envoi en juillet suivant de 19 « stagiaires » du FULK en Libye est désavoué par Jean-Marie Tjibaou.
source
En tant que coresponsable du montage de la filière MATABA sur ce
territoire.
Il reste bien entendu que celui-ci ne jouera que le rôle de lampiste, car il n'a fait qu'obéir aux ordres de ses supérieurs hiérarchiques du B.E.L.- D.G.S.E.
Il n'est pas question de se contenter de deux petits limogeages comme dans l'affaire des écoutes électroniques du parti socialiste lors de l'éviction de MICHEL ROCARD, n'est-ce pas ?
Pour manipulations visant à créer ou ayant créé,
c'est le moins que l'on puisse dire, un climat de méfiance extrême
susceptible d'engendrer ou ayant engendré des troubles graves à
l'ordre et à la sécurité publique.
J'affirme que toutes ces viles manipulations ont été menées par le B.E.L.- D.G.S.E. dans l'unique but de diviser pour mieux régner, ou plutôt mieux s'enrichir avec le nickel calédonien.
Qui est majoritaire dans le capital de la SOCIETE LE NICKEL ?
Quels sont les bénéfices réels rapportés par les mines et la transformation de ce minerai ?
L'organisation PHENIX ou PHOENIX touche à quelque chose de très
difficilement descriptible, sinon que ce nom est symbole d'immortalité
comme l'oiseau fabuleux de la mythologie antique, unique en son espèce,
qui se brûlait lui-même sur un bûcher pour mieux renaître
de ses cendres ( dixit le petit Larousse 1996 ).
Je ne m'aventurerai donc pas dans une description trop complexe et vraiment incomplète...
Quoi qu'il en soit, cette image symbolique colle à merveille à la réalité de l'existence de services spéciaux qui font l'objet de quelques limogeages, dissolutions ou autres bricoles dans ce genre lorsque des scandales éclatent au grand jour car leur ayant échappé des mains...
Cependant, ils ne cessent pas pour autant de commettre leurs saloperies à l'encontre des populations naïves, tellement naïves que cela en devient de la connerie à l'état pur, et je sais de quoi je parle malheureusement !
DIJOU GUY
A
MONSIEUR LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE EN NOUVELLE-CALEDONIE
LE 09 JUILLET 1994
Par la présente, j'ai l'honneur de porter à votre connaissance les faits suivants :
Le 07 avril 1993, FRANCK WAHUZUE a invité de 09 heures à 13 heures JOSEPH WANANIJE et ANTOINE HONAKOKO dans sa villa sise 12 rue LE CARROUR - OUEMO - MAGENTA.
Au cours de cette réunion, FRANCK WAHUZUE a parlé de la filière libyenne MATABA, celle qui a été utilisée pour envoyer des jeunes kanaks en LIBYE, en stage de formation au terrorisme.
Celui-ci a affirmé être un des auteurs du montage de cette filière et pour prouver ses dires, a montré à ses deux interlocuteurs un passeport spécial en cachant avec ses doigts le nom et le prénom apposés sur ce dernier.
Ce passeport comportait la photo d'identité de FRANCK WAHUZUE ainsi que des tampons d'entrée et de sortie de LIBYE.
Je crois qu'il est inutile de préciser l'importance de cette filière, qui a motivé le vol perpétré par notre organisation dans les locaux des passeports et des cartes d'identité.
Cette opération visait particulièrement les archives des passeports depuis la mise en place de la filière MATABA, pour avoir les visages de ces stagiaires, les passeports et les cartes d'identité étant secondaires bien qu'importants.
Il convient de noter que FRANCK WAHUZUE s'est vanté d'appartenir. à la troisième section du B.E.L. qui n'est autre que la section de manipulations du bureau d'étude et de liaison, au haut-commissariat de la république française en NOUVELLE-CALEDONIE.
Le B.E.L. n'est que le nom officiel de la D.G.S.E. qui s'est"illustré'' dans l'affaire du RAINBOW WARRIOR, en prenant la NOUVELLE-CALEDONIE pour base de départ et de repli pour commettre cette exaction qui a coûté la vie d'un homme en NOUVELLE-ZELANDE.
En plus de se vanter de son appartenance à cette structure occulte, celui-ci a proposé à plusieurs reprises d'enrôler JOSEPH WANANIJE dans les rangs de cette section...
A défaut d'obtenir son accord, FRANCK WAHUZUE devait utiliser les facultés naturelles de JOSEPH WANANIJE pour mener à bien une action"commando'' dans les locaux d'AIRCAL., comme l'explique ce dernier dans la plainte qu'il a déposée auprès de vos services.
Donc cette filière MATABA a été montée par le B.E.L.-D.G.S.E. dans le but de semer la division entre kanaks et non kanaks, depuis 1982 / 1983 à peu près.
Il est intéressant de constater que même après les accords de MATIGNON, des kanaks sont encore partis en stage en LIBYE ; pourquoi ?
J'affirme que c'était pour empêcher le peuple kanak et les calédoniens de trop se rapprocher. Il fallait un statu-quo et pas plus, des fois qu'ensemble ils décident de gérer eux-mêmes la principale ressource de ce territoire qui rappelons-le, est la 3ème réserve mondiale de nickel avec une teneur plus qu'intéressante.
Autre détail : Pourquoi étions-nous toujours au courant des noms des partants sur la LIBYE ?
La procédure était simple : YANN CELENE UREGEI du F.U.L.K. faisait parfois lui-même les réservations des billets d'avion dans l'agence de voyages THAI AIRWAYS ( immeuble MANHATTAN ) tout en sachant très bien que le responsable d'agence JEAN-MARIE LEBRETON organiserait la fuite de ces renseignements, comme en témoignent ses opinions politiques.
Donc, comme par"hasard‘' nous étions toujours au courant au bon moment, ce qui entretenait un climat de méfiance extrême vis-à-vis du F.L.N.K.S.
Ce même F.L.N.K.S. avait depuis longtemps prononcé une mesure d'exclusion du F.U.L.K. de YANN CELENE UREGEI. Cette mesure avait même été rappelée sur les ondes de RADIO DJIDO, juste un peu avant les assassinats de JEAN-MARIE TJIBAOU et de YEIWENE YEIWENE en 1989 ( tiens, c'est étrange... ).
Après cette exclusion, le F.U.L.K. a été dissout il y a peu de temps pour renaître sous le nom de CONGRES POPULAIRE pour la sauvegarde de la coutume, comme il disait... Cette dissolution-renaissance correspond étrangement avec les derniers événements de LIFOU, vers 1992. ( violences, habitations brûlées, etc. , le F.U.L.K. ayant été dissout le 26 janvier 1992... ).
D'autre part, comment se fait-il que notre organisation ait été en possession des clefs de l'A.D.R.A.F. (anciennement l'office foncier que j'ai fait sauter personnellement ), ainsi que celles du bureau des passeports
( celles des anciens locaux plus précisément ) ?
De même, comment expliquer la présence d'une centaine de vrais permis de conduire locaux et internationaux vierges, en provenance directe du service des mines et de l'énergie dans une de nos planques ?
Questions très intéressantes n'est-ce pas ?
Qui nous a fourni tout ce matériel et qui a fourni le"vrai-faux'' passeport à FRANCK WAHUZUE pour monter la filière MATABA en NOUVELLE-CALEDONIE ? ( étrange"remake'' de l'affaire CHALIER et de son"vrai-faux'' passeport… ).
Questions subsidiaires
YANN CELENE UREGEI ne recevant aucun subside de la part du F.L.N.K.S., de quoi vit-il à l'étranger ? Qui paye ses voyages ? Qui lui verse de l'argent et qui se cache derrière l'organisation PHENIX ?
Pourquoi le juge d'instruction JEAN-LUC QUINIO a-t-il été déplacé après avoir posé les bonnes questions à JOSEPH WANANIJE, au cours de l'instruction du dossier de ce dernier ?
Ce juge s'intéressait particulièrement et peut-être d'un peu trop près à l'organisation PHENIX, mais surtout aux comptes bancaires plus que garnis de FRANCK WAHUZUE.
Pourquoi l'enquête menée par le chef de la brigade de recherches de la caserne MEUNIER a-t-elle été complètement faussée, pour mon dossier ?
- dissimulation de preuve : coffre-fort de la S.L.N. de THIO.
- incitation à faux témoignage : 4 personnes inculpées, pas plus.
- incitation à calomnie : pistolet appartenant à un élu du R.P.C.R., pistolet volé dans l'armurerie BALLANDE.
Une plainte spécifique pour ces malversations a d'ailleurs été déposée auprès de vos services.
Pour tous les faits sus-cités et indépendamment de ma plainte précédente qui concernait ce chef de brigade de recherches, j'ai l'honneur de déposer une nouvelle plainte contre :
A°/ FRANCK WAHUZUE :
Il reste bien entendu que celui-ci ne jouera que le rôle de lampiste, car il n'a fait qu'obéir aux ordres de ses supérieurs hiérarchiques du B.E.L.- D.G.S.E.
Il n'est pas question de se contenter de deux petits limogeages comme dans l'affaire des écoutes électroniques du parti socialiste lors de l'éviction de MICHEL ROCARD, n'est-ce pas ?
B°/ Le gouvernement français :
J'affirme que toutes ces viles manipulations ont été menées par le B.E.L.- D.G.S.E. dans l'unique but de diviser pour mieux régner, ou plutôt mieux s'enrichir avec le nickel calédonien.
Qui est majoritaire dans le capital de la SOCIETE LE NICKEL ?
Quels sont les bénéfices réels rapportés par les mines et la transformation de ce minerai ?
Veuillez agréer, monsieur le procureur, l'expression de mon profond respect.
GUY DIJOU.
P.S. :
Je tiens à préciser qu'il existe des dossiers beaucoup plus graves où le témoignage de JOSEPH WANANIJE n'est absolument pas nécessaire, comme la réciproque est vraie d'ailleurs.
Moi, JOSEPH WANANIJE certifie que pour ce qui me concerne, tous les faits relatés dans cette plainte sont exacts. De plus j'affirme ne subir aucune pression et être en parfaite possession de mes moyens intellectuels et physiques.
JOSEPH WANANIJE.
NOTE SUPPLEMENTAIRE
Il faut avouer que la découverte de la responsabilité des autorités françaises dans l'élaboration de la filière d'envois de stagiaires kanaks en formation au terrorisme en LIBYE, a de quoi surprendre n'est-ce pas ?
Et d'apprendre tout cela grâce à JOSEPH WANANIJE, celui-là même qui était sur mes traces après la boucherie d'OUVEA en 1988. Avec une petite équipe de l'U.C. LIFOU / NOUMEA, il était venu plusieurs fois dans le quartier de ma résidence pour me localiser avec précision, afin de représailles dans le camp adverse auquel j'appartenais. L'objectif de cette équipe n'était autre qu'une"interception-tabassage'' au minimum, et ce n'est pas pour rien que j'étais toujours armé d'un pistolet à l'époque ( 7,65 mm BROWNING-HERSTAL, et 9 mm BERETTA par la suite ).
Les faits concernant FRANCK WAHUZUE sont plus particulièrement développés dans la note supplémentaire accompagnant la lettre du 03 décembre 1994 adressée par courrier interne au procureur YVES LEBOURDON.
Avant de procéder à l'examen de certains détails figurant dans la présente plainte adressée par courrier interne à ce même procureur, il convient d'apporter les précisions suivantes dans la mesure du possible :
Je ne m'aventurerai donc pas dans une description trop complexe et vraiment incomplète...
Quoi qu'il en soit, cette image symbolique colle à merveille à la réalité de l'existence de services spéciaux qui font l'objet de quelques limogeages, dissolutions ou autres bricoles dans ce genre lorsque des scandales éclatent au grand jour car leur ayant échappé des mains...
Cependant, ils ne cessent pas pour autant de commettre leurs saloperies à l'encontre des populations naïves, tellement naïves que cela en devient de la connerie à l'état pur, et je sais de quoi je parle malheureusement !
De plus, le juge d'instruction JEAN-LUC QUINIO a quitté le territoire de la NOUVELLE-CALEDONIE vers les mois d'août ou de septembre 1993, après la clôture du dossier de JOSEPH WANANIJE dont il avait la charge.
Ce juge d'instruction ne s'était pas intéressé seulement aux comptes bancaires de FRANCK WAHUZUE qui paraît-il est toujours en quête d'argent, mais également à ceux bien garnis d'hommes politiques locaux entre autres. Ceci explique peut-être cela, et là encore ces faits sont amplement décrits ultérieurement.
D'autre part, les trousseaux de clefs découverts en notre possession lors des"perquisitions-saisies'' provenaient de doubles confectionnés par JACKY UICHI lui-même, ce dont je n'avais plus souvenir.
En effet, au tout début des événements de 1984, celui-ci procédait à la confection de doubles personnels de clefs à partir des originaux fournis par les clients de la QUINCAILLERIE NOUVELLE où il a été employé de nombreuses années.
Il était justement affecté au service de fabrication de ces doubles de clefs dans cette quincaillerie située rappelons-le, non loin du carré administratif regroupant :
- L 'immeuble administratif appelé AQUARIUM.
- Les services du trésor public.
- Les services de l'administration d'état, comme le bureau des passeports par exemple...
- Le haut-commissariat de la république.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette situation géographique était plus que favorable à nos plans...
Le pistolet appartenant à PIERRE MARESCA, élu du R.P.C.R. ne provient pas du vol de l'armurerie BALLANDE commis les 29 / 30 novembre 1986. Il ne s'agit donc pas d'un des deux pistolets SIG-SAUËR 9 mm PARABELLUM provenant de ce vol, mais bien du pistolet 9 mm BERETTA que m'avait donné ALBERT KREYER ; ces faits sont décrits dans la note supplémentaire jointe à la plainte adressée le 02 juillet 1994 au procureur YVES LEBOURDON. Le gendarme MARC REVAULT ne m'ayant pas spécifié de quel pistolet 9 mm il s'agissait lorsqu'il me demanda de faire un faux témoignage contre PIERRE MARESCA, j'avais pensé qu'il était question d'un des deux pistolets SIG-SAUËR provenant de l'armurerie BALLANDE où des armes personnelles étaient également entreposées, ce que j'appris après le vol de cette armurerie.
JACKY UICHI m'avait informé de cette confusion et de la même tentative de faux témoignage demandée par le gendarme MARC REVAULT, lors d'une très brève conversation au CAMP-EST.
La provenance des vrais permis de conduire locaux et internationaux n'a pratiquement pas été approfondie par le juge d'instruction MARTINE VARACHE...
Gageons que là encore, une petite instruction de surface facilitée par mon silence était absolument nécessaire pour les autorités françaises, car elles seraient tombées de mal en pis !
Un jour pourtant, les personnes qui doivent parler le feront d'elles-mêmes, sans que je n'utilise de pressions pour cela, et la vérité sera connue de tous ; enfin je l'espère...
Dans ce courrier, il est fait mention d'un remake de l'affaire YVES CHALIER et de son"vrai-faux'' passeport.
Pour ceux qui l'ignorent encore, YVES CHALIER avait bénéficié d'un"vrai-faux'' passeport ( comme FRANCK WAHUZUE ) pour quitter la FRANCE à cause de l'affaire du carrefour du développement, énorme gouffre financier où était mêlé CHRISTIAN NUCCI, ancien haut-commissaire de la république en NOUVELLE-CALEDONIE. A l'époque de la diffusion de ce scandale financier, CHARLES PASQUA était ministre de l'intérieur, donc compétent en la matière ( 24 mars 1986 au 12 mai 1988, et 31 mars 1993 au 18 mai 1995 ).
Pourtant, lorsque la justice française ( et la presse ) s'intéressa d'un peu trop près à son goût au"vrai-faux'' passeport d'YVES CHALIER, CHARLES PASQUA invoqua avec force le SECRET DEFENSE ( encore un ! ).
Ce scandale éclaboussant des hommes de gauche était en partie couvert par un ministre de l'intérieur de droite. Je ne me trompe pas de beaucoup lorsque j'affirme que la gauche et la droite sont emmêlées dans les mêmes mensonges en NOUVELLE-CALEDONIE.
Et s'il n'y avait qu'ici...
Il suffit de lire avec attention la revue l'EXPRESS n° 2387. Semaine du 03 au 09 avril 1997 concernant la"découverte'' le 19 février 1996 des archives secrètes de CHRISTIAN PROUTEAU, par le juge d'instruction JEAN-MARIE CHARPIER. Ces archives secrètes étaient entreposées dans un box anonyme de la banlieue parisienne. Elles comportaient de nombreux dossiers stockés dans des cantines, dossiers aux titres suivants :
ECOUTES TELEPHONIQUES ET DOSSIERS DE l'ELYSEE.
En matière d'écoutes et de dossiers, la NOUVELLE-CALEDONIE est aux"premières loges''...
OUVEA.
Tiens ? Il y a peut être la vérité sur les circonstances réelles de certaines morts survenues après la fin de l'opération VICTOR le 05 mai 1988 : ALPHONSE DIANOU VENCESLAS LAVELLOI AMOSSA WAINA…OTAGES DU LIBAN ( années 80 ).
Ou alors, peut-être la vérité cachée derrière DJOUBELLY WEA, lors de l'assassinat de JEAN-MARIE TJIBAOU et de YEIWENE YEIWENE le 04 mai 1989 dans l'enceinte sacrée de la chefferie de WADRILLA - OUVEA.
ALPHONSE DIANOU - JEAN-MARIE TJIBAOU - DJOUBELLY WEA - YEIWENE YEIWENE.
" Du sang noir va couler,"on'' vous demande de ne pas mettre d'huile sur le feu "
un jour la vérité sortira...
GREENPEACE.
Là encore, peut-être y a-t-il dans ce dossier la vraie histoire du sabotage du navire RAINBOW WARRIOR le 10 juillet 1985 à AUCKLAND NOUVELLE-ZELANDE, sabotage meurtrier effectué par la D.G.S.E. où FERNANDO PEREIRA trouva la mort.
Peut être y a-t-il la vérité sur toute la logistique de cette opération menée principalement à partir de NOUMEA NOUVELLE-CALEDONIE.
Peut être y a-t-il la vérité sur la récupération en haute mer aux alentours de NOUMEA, d'une partie des agents de la D.G.S.E. ayant effectué cette action sur ordre politique, comme toujours...
Récupération effectuée soi-disant par un élu politique du R.P.R.C. possédant un bateau adéquat à l'époque... Cet homme a quitté les listes du R.P.C.R. maintenant.
IRLANDAIS DE VINCENNES ( 1982 ).
Encore une affaire montée de toutes pièces accusant des irlandais en FRANCE d'être des membres de l'I.R.A., l'armée révolutionnaire irlandaise. Le capitaine du G.I.G.N. PAUL BARRIL était un des auteurs de ce fiasco, de même que CHRISTIAN PROUTEAU, le futur"superpréfet'' du président FRANÇOIS MITTERRAND...TCHAD ( 1983 / 84 / 85 / 86 / 87 / 88 / 89... ).
CHRISTIAN PROUTEAU étant mieux protégé que PAUL BARRIL, il n'a pas été sanctionné comme son collègue qui devint ex-capitaine.par la suite…
L'ex-capitaine PAUL BARRIL est très bien connu pour ses témoignages fallacieux concernant l'assassinat du président du RWANDA, témoignages qui ont été largement médiatisés en FRANCE ; le contraire m'eut étonné…
Le 06 avril 1994 à l'aéroport de KIGALI - RWANDA deux roquettes"anonymes'' atteignaient l'avion présidentiel de ce pays. Bilan : Deux morts, en plus du personnel de l'avion en question.
JUVENAL HABYARIMANA président HUTU du RWENDA.
CYPRIEN NTARYAMIRA président HUTU du BURUNDI voisin.
Un coup double HUTU en quelque sorte...`
Ces deux présidents HUTUS de pays limitrophes étant assassinés en même temps dans une opération bien programmée, les massacres de civils TUTSIS commencèrent avec les encouragements de RADIO MILLE-COLLINES.
Le 23 juin 1994 la FRANCE lançait en solo l'opération TURQUOISE au RWANDA.
Le 17 juillet 1994 la RADIO HUTU MILLE COLLINES cessa ses appels aux meurtres des civils TUTSIS et se réfugia au ZAIRE, pays qui sombra dans la révolution en 1997 comme par"hasard''...
Entre temps, le premier ministre belge avait déclaré sur les ondes d'une station de radio européenne :
" Nous avons identifié les 2 militaires français qui ont tiré à la roquette sur l'avion présidentiel du RWANDA...
C'est une affaire strictement française, et nous n'enverrons aucun militaire belge au RWANDA...Nous enverrons par contre de l'aide humanitaire... ".
Une déclaration qui vaut ce qu'elle vaut bien avant l'affaire DUTROUX, mais toujours est-il qu'aucun pays ne voulut envoyer de militaires au RWANDA...
Seule la FRANCE le fit, sous couvert d'une opération humanitaire bien sûr car il faut toujours sauvegarder les"appâts-rances"n'est-ce pas ?
Dans ce contexte là, les déclarations de la planche pourrie PAUL BARRIL prennent une toute autre importance, celui-ci parlant de boîtes noires de l'avion présidentiel qui contenaient les enregistrements vocaux des pilotes, selon lui...
Or, les constructeurs de ce type d'avion déclarèrent que ce dernier n'était pas doté d'enregistreurs vocaux à la livraison...
Si l'avion en possédait, c'est qu'ils avaient été installés par une autre société, après la vente de cet appareil. L'ex-capitaine PAUL BARRIL étant soi-disant en possession de ces fameuses boîtes noires, il les présenta au public lors d'une émission de télévision...
Elles étaient fausses, ce que dénonça une partie de la presse.
Face à tous ces mensonges, quel a été le rôle exact de la FRANCE dans ce dossier lourd d'un million et demi de morts ? ( source QUID 1996 ).
CORSE ( mouvements autonomistes... ).
La situation"s'améliore'' en 1999 : Les gendarmes brûlent eux-mêmes un restaurant, en application d'un"plan de mise sous tension'' de toute l'ILE DE BEAUTE. Tiens , cela me rappelle quelque chose…PARAGUAY ? URUGUAY ? AFFAIRE DU CORAL ?
Il est vrai que DIDIER CULTIAUX et ALAIN CHRISTNACHT"officient'' dans certaines cellules soi-disant antiterroristes de MATIGNON et de l'ELYSEE… DIDIER CULTIAUX et ALAIN CHRISTNACHT, deux noms également bien connus en NOUVELLE-CALEDONIE…
AFFAIRE LUCHAIRE ( ventes illégales d'obus par la FRANCE au LIBAN).
Devant cette trouvaille de grande valeur, le juge d'instruction JEAN-MARIE CHARPIER fit appel à son collègue parisien, le juge d'instruction JEAN-PAUL VALAT en charge du dossier des écoutes téléphoniques de l'ELYSEE.
Bien sûr, la D.S.T. envoya quelques sbires retirer les notes trop compromettantes pour l'Etat, et le juge d'instruction JEAN-MARIE CHARPIER dut se contenter des miettes...
Un secret de l'instruction avant l'instruction, en quelque sorte...
Secret de l'instruction que certains aimeraient encore renforcer,
comme les personnes suivantes citées dans le magazine l'EXPRESS N° 2362. Semaine du 10 au 16 octobre 1996. Titre :
LE MONDE DU SILENCE : ILS ONT VOULU RENFORCER LE SECRET DE l'INSTRUCTION
ALAIN MARSAUD député R.P.R.Ceci dans le cas d'une instruction judiciaire, mais quand il n'y a pas d'instruction comme pour les présentes plaintes par exemple...
SIMONE ROZES premier président honoraire de la cour de cassation.
CHARLES JOLIBOIS sénateur R.I.
MICHELE-LAURE RASSAT professeur de droit.
En ce qui concerne le nickel calédonien et la composition exacte de son capital, il suffit d'écouter les médias locaux pour constater que JOSEPH WANANIJE et moi ne nous étions pas du tout trompés sur l'incidence de ce minerai dans l'ensemble de ce dossier.
Il reste entendu que sa grande importance ne constitue pas la totalité des raisons motivant les différents gouvernements français à commettre toutes ces saloperies en NOUVELLE-CALEDONIE, comme d'autres pays en d'autres lieux...
Ces quelques lignes ont été écrites le 25 mai 1997, ceci étant précisé afin de mieux les situer dans le temps.
Un point particulier mérite grandement d'être décrit ici ; il s'agit de la circulation des informations concernant les stagiaires kanaks indépendantistes envoyés en stage de formation au terrorisme en LIBYE.
En effet, avec le recul du temps il est facile de constater que YANN CELENE UREGEI ne faisait vraiment pas preuve de discrétion en s'occupant lui-même des réservations et des billets d'avion de ses stagiaires...
Réservations et achats de billets d'avion effectués comme par hasard auprès d'un chef d'agence de voyages réputé pour ses opinions loyalistes, JEAN-MARIE LEBRETON en l'occurrence...
Ainsi, YANN CELENE UREGEI était sûr et certain de la fuite de l'information vers le camp loyaliste.
Après les fameux accords de MATIGNON et durant les années 1991 / 1992, YANN CELENE UREGEI vint faire directement auprès de JEAN-MARIE LEBRETON une réservation pour une vingtaine de personnes, dont quelques femmes.
JACKY UICHI m'ayant auparavant présenté JEAN-MARIE LEBRETON, celui-ci me téléphona aussitôt au service municipal d'hygiène pour me demander de me rendre à son agence de voyages, dès que possible.
C'est dans l'agence THAI AIRWAYS que JEAN-MARIE LEBRETON me remit directement la liste des personnes devant se rendre en LIBYE.
Sur cette liste, je reconnus le nom d'un homme s'étant déjà rendu en LIBYE ; il s'agissait de ENOKA POAPALE, originaire de POINDIMIE.
Je le connaissais bien car nous étions dans la même cellule du CAMP-EST en 1987, un gars sympathique et très calme.
JEAN-MARIE LEBRETON me précisa alors que de son côté, il informerait comme d'habitude WILLIAM COSTE, un inspecteur de la P.A.F. de l'aéroport de TONTOUTA ( Police Air Frontière ).
Je lui déclarais que je ferai de même, dans une autre direction : C'est ainsi qu'à mon tour j'informais le gendarme BORIS KULMITCH de la brigade de recherches de la caserne MEUNIER.
Je ne me doutais absolument pas qu'un jour je serai interrogé dans les locaux de cette même brigade hors de la présence de ce gendarme, celui-ci étant en congé spécial dit de disponibilité.
J'avais fait la connaissance du gendarme BORIS KULMITCH par l'intermédiaire de PATRICIA WINCHESTER, mon ex-compagne avec qui il vivait en concubinage. Ils eurent tous deux une charmante petite fille du reste, avant de se séparer.
La remise de la liste des réservations effectuées par YANN CELENE UREGEI eut lieu dans le petit snack-bar situé à l'intérieur de la galerie PORT PLAISANCE, BORIS KULMITCH étant venu en moto et en vêtements civils.
Il me demanda l'origine de mes informations, mais je me contentais de lui dire qu'elles étaient dignes d'intérêt.
De notre côté, les stagiaires kanaks envoyés en LIBYE étaient une source de méfiance légitime pour le moins, aussi je préférais que les forces de l'ordre officielles s'en occupent elles-mêmes. Il serait toujours bien assez tôt pour que nous ayons à nous en occuper nous-mêmes, ce que nous aurions fait en dernier recours.
En effet, ils étaient tous des cibles prioritaires pour nous, ce qui avait motivé le vol des archives du bureau des passeports de NOUMEA pour identification complète, les 06 / 07 octobre 1991.
Plus tard, le gendarme BORIS KULMITCH m'indiqua qu'il avait fait le nécessaire de son côté, et les choses en étaient restées là.
JEAN-MARIE LEBRETON m'informa par la suite que les réservations avaient été annulées, la circulation de l'information ayant parfaitement fonctionné…
Il ne faut jamais perdre de vue que toute cette magouille destinée à diviser les deux communautés de ce pays a été montée par les services spéciaux français n'est-ce pas ?
Il convient également de rappeler que par le passé, YANN CELENE UREGEI ne s'était absolument pas gêné pour attirer au maximum l'attention sur ces stagiaires kanaks envoyés en LIBYE. C'est ainsi que : ( source LE MEMORIAL CALEDONIEN Tome 9 )
Le 25 septembre 1984, avant le boycott actif du F.L.N.K.S., YANN CELENE UREGEI s'était rendu en LIBYE avec 17 indépendantistes...
Une nouvelle qui avait été très largement médiatisée à l'époque, suscitant ainsi un climat de méfiance extrême et de peur.
Le 12 novembre 1985, en pleine période des événements, la LIBYAN ARABIAN AIRLINES se permettait d'adresser un télex à AIR CALEDONIE INTERNATIONAL pour lui demander d'émettre vingt billets d'avion pour TRIPOLI, en faveur de militants du F.L.N.K.S. Pas mal comme discrétion !
Le 28 avril 1986, de retour de TRIPOLI, Yann CELENE UREGEI"révélait'' l'organisation d'une force internationale combattante qui pourrait éventuellement intervenir sur le territoire pour défendre la cause de l'indépendance kanake socialiste...
Le 09 novembre 1986, MATHEO WAKAJAWA revenait d'un séjour de 8 mois en LIBYE.
Le 10 mars 1987, l'ambassadeur de LIBYE en AUSTRALIE confirmait l'aide de son pays au F.L.N.K.S., lequel infirmait cette déclaration le 08 mai 1987.
Le 15 avril 1987, trois nouveaux stagiaires libyens débarquaient à PARIS après avoir été refoulés de SINGAPOUR et de BAHREIN. Il s'agissait de JOHN PEU, MARTIN HAIWE et JACOB GOPE.
Le 24 juillet 1987, 19 nouveaux stagiaires partaient en LIBYE, à grand renfort de tambours et de trompettes.
Oui, le moins que l'on puisse dire, c'est que la discrétion n'était vraiment pas de mise...
Mais n'était-ce pas là le but recherché que de semer la méfiance et la peur dans la population de ce pays ?
On peut dire que ce but a été atteint à 200 % puisque ces magouilles franco-libyennes ont fait l'objet d'un maximum de publicité-médiatisation. Par contre, on ne peut vraiment pas en dire autant au sujet de nos plaintes relatives à toutes ces découvertes !
A travers tout cela, quelle a été l'incidence des amitiés franco-libyennes symbolisées par EDGARD PISANI et le colonel KHADAFI ?
Du 04 décembre 1984 au 21 mai 1985, EDGARD PISANI était en poste en NOUVELLE-CALEDONIE avant de devenir président de l'institut du monde arabe en 1988 à PARIS.
Un dernier point concerne JEAN-MARIE LEBRETON qui avait été chargé par JACKY UICHI de l'achat de RIOT-GUNS calibre 12 en FRANCE, cette acquisition étant plus facile là-bas.
J'étais absent du territoire lorsque JACKY UICHI entreprit cette démarche en prélevant les fonds nécessaires dans la caisse du groupe de combat, caisse qui avait été alimentée par le vol du coffre-fort d'EUROMARCHE les 15 / 16 juillet 1990.
Une dizaine d'armes dont huit nous étaient destinées furent donc achetées par JEAN-MARIE LEBRETON au cours d'un voyage en FRANCE, et réceptionnées à NOUMEA selon une procédure que je ne décrirai pas ici.
De retour au pays, JACKY UICHI m'informa dans les moindres détails du succès de son initiative, et je l'avais félicité au plus haut point pour cela. Ces armes dont les numéros de fabrication n'avaient pas encore été effacés furent stockées dans le garage sis 94 route de OUEMO MAGENTA NOUMEA, et furent l'objet de la"saisie incidente'' menée par les gendarmes CHRISTIAN GODEFROY et FREDERIC JAMES.
Elles sont consignées dans le procès-verbal du 03 mars 1994 n° 362 / 94 ( D 45 ) totalisant 127 scellés, à savoir :
DANS ARMOIRE OUEMO : ( intitulé figurant sur ledit document )
- 1 calibre 12 à pompe ATIS n° 1260860 ( sans chargeur ) FRANCE.
- 1 calibre 12 à pompe MAVERICK n° MV 40547 A FRANCE.
- 1 calibre 12 à pompe MAVERICK n° MV 41428 A FRANCE.
- 1 calibre 12 à pompe MAVERICK n° MV 40758 A FRANCE.
- 1 calibre 12 à pompe MAVERICK n° MV 411771 A FRANCE ( erreur de chiffre dans le relevé )
- 1 calibre 12 à pompe MAVERICK n° MV 40474 A FRANCE.
- 1 calibre 12 à pompe MAVERICK n° MV 40853 A FRANCE.
- 1 calibre 12 à pompe MAVERICK n° MV 41292 A FRANCE.
Dès lors que JEAN-MARIE LEBRETON avait acheté ces armes sous sa propre identité le juge d'instruction MARTINE VARACHE l'inculpa également sans le placer toutefois sous mandat de dépôt.
A un moment précis de l'instruction, MARTINE VARACHE déclara à JACKY UICHI qu'elle allait faire incarcérer JEAN-MARIE LEBRETON ainsi que l'ancien militaire fournisseur des fréquences radios ( et des pains de"plastic'' et de T.N.T. ) retrouvés en notre possession.
JACKY UICHI lui répondit alors : " O.K ! Vous faites cela mais vous incarcérez également les fournisseurs de grenades, de cartouches militaires de 5,56 mm etc. ".
Le juge d'instruction MARTINE VARACHE ayant pu ainsi vérifié les connaissances de JACKY UICHI, ne procéda donc jamais aux incarcérations des deux personnes sus-citées...
C'était une instruction rondement menée, car il fallait surtout pas que les complices du 1er degré soient arrêtés, n'est-ce pas"juge d'instruction'' MARTINE VARACHE ?
JEAN-MARIE LEBRETON a toutefois fait l'objet d'un jugement définitif devant le tribunal correctionnel de NOUMEA le 04 février 1997. Il a été condamné à une peine d'un an de prison avec sursis et d'une amende de 200 000 CFP, mais au-delà de cette condamnation, il est intéressant de constater que l'instruction du dossier et le jugement de JEAN-MARIE LEBRETON ont été volontairement dissociés de notre procès d'assises des 24 / 25 / 26 avril 1996.
Des fois que ce dernier se mette à parler devant les jurés de la filière d'envois de kanaks indépendantistes en LIBYE, on ne sait jamais…
Il est à noter que JEAN-MARIE LEBRETON a été approché par un agent de la D.S.T., la veille de son procès, la D.S.T. étant la direction de la surveillance du territoire relevant directement du ministère de l'intérieur.
Cet agent véreux de la D.S.T. répondant au nom de GUY BOULAY avait tenté de fournir un témoignage en faveur de l'accusé, contre la somme de 500 000 CFP.
Pris en flagrant délit par la gendarmerie, GUY BOULAY fut incarcéré au bloc C d'isolement du CAMP-EST, du 19 novembre 1996 au 22 janvier 1997. Et ce n'était absolument pas sa première affaire véreuse !
Encore un coup fourré, un de plus...
La même procédure bidon de séparation des affaires et des jugements a également été utilisée pour l'affaire des passeports volés les 06 / 07 octobre 1991.
En effet HARRY DIJOUX, GELLY DIJOUX, CATHY SERVEAUX ( leur sœur ) avaient été inculpés dans ce cadre, les deux hommes étant incarcérés au CAMP-EST.
HARRY DIJOUX du 15 avril 1994 au 22 juin 1994, date à laquelle il bénéficia d'une mise en liberté provisoire.
GELLY DIJOUX fut arrêté en FRANCE sur son lieu de résidence, et incarcéré jusqu'au 17 octobre 1994.
Il fut relâché, mais sans jamais être jugé à ce qu'il semblerait…
HARRY DIJOUX et CATHY SERVEAUX ont fait l'objet d'un jugement définitif devant le tribunal correctionnel de NOUMEA le 04 février 1997.
Ces deux personnes ont été condamnées à une peine de 2 mois de prison avec sursis et une amende de 150 000 CFP chacune, ainsi qu'au versement solidaire d'une somme de 700 000 CFP à l'état français, mais cette condamnation ne fut pas inscrite au casier judiciaire de CATHY SERVEAUX.
Quelques renseignements supplémentaires sur cette affaire des passeports figurent dans le chapitre intitulé " EXPERTISES PSYCHIATRIQUES ".
Il est à noter que si toutes ces personnes ont fait l'objet d'instructions et de jugements dissociés du nôtre, il n'en fut pas de même pour ALAIN LAPELERIE.
Celui-ci avait été greffé au dernier moment sur la foutaise de procès d'assises des 24 / 25 / 26 avril 1996.
Il est vrai que LAPELERIE - LA BACHELLERIE - MACHORO - NONNARO sont des noms malheureusement liés à l'histoire sanglante des événements de NOUVELLE-CALEDONIE…
Une aubaine pour ce procès d'assises, si tant il est vrai que cette fumisterie puisse porter ce qualificatif !
Extraits de la page 14 du magazine l'EXPRESS n° 2412. - Semaine du 25 septembre au 1er octobre 1997.
Article "Les notes secrètes de FRANÇOIS MITTERRAND et CHRISTIAN PROUTEAU".
CORSE : 11 JANVIER 1983.
La LIBYE et les pays de l'EST aident-ils les mouvements indépendantistes corses ?
‘‘Depuis quelques années, il est dit que les mouvements autonomistes corses bénéficient de l'aide de pays étrangers. Il faut distinguer deux sortes d'aides :
1 - l'aide technique et financière.
2 - le soutien idéologique.
S'il est vrai que pour le deuxièmement, l'I.R.A. et l'E.T.A. pour ne citer qu'eux, soutiennent les autonomistes corses, il n'est pas évident même si cela semble incontestable, de démontrer l'aide financière. Actuellement, le groupe d'action mixte tente à partir de renseignements qui lui sont propres d'apporter la preuve irréfutable de cette aide technique et financière.
Si l'on se réfère au petit"livre vert'' de KADHAFI, qui est une"réflexion'' stratégique sur l'influence de la LIBYE en MEDITERRANEE, il est incontestable que l'aide technique et financière doit exister.
En effet, KADHAFI explique dans ce livre de quelle manière il pourrait dominer la MEDITERRANEE à travers des gouvernements idéologiquement de la même sensibilité que lui, en prenant possession des plus grandes îles.
Il est de notoriété publique que la LIBYE a soutenu en son temps l'agitation à MALTE et surtout qu'actuellement elle aide considérablement le mouvement indépendantiste sarde.
La géographie aidant ( la CORSE et la SARDAIGNE sont éloignées de quelques kilomètres ), le F.L.N.C. n'a pas résisté au rapprochement avec le mouvement sarde.
Nous cherchons donc actuellement à faire la preuve de ces contacts précis et peut-être ce qui semble évident à l'aide apportée par la LIBYE à travers ce mouvement au F.L.N.C.
Il est difficile de dire actuellement dans quel délai nous serons en mesure d'apporter les preuves de cette aide matérielle. Nos informateurs laissent entendre également qu'il pourrait y avoir prochainement des livraisons d'armes en provenance de l'EST pour le F.L.N.C.
Ceci confirmerait l'impression que nous ressentons sur la radicalisation du mouvement.
S'il est indéniable que l'impact d'une aide à l'étranger sur le F.L.N.C. permettrait de le discréditer aux yeux de l'opinion corse, défavorable s'entend à l'autonomie, mais ne déjugeant pas ses enfants, il n'en reste pas moins que des renseignements livrés à l'opinion sans preuve auraient un effet désastreux.
Il faut donc agir avec la plus grande prudence et attendre que le groupe d'action mixte ait obtenu des preuves irréfutables pour exploiter ces informations, dont certaines sont déjà manipulées par la presse''.
LE CHEF D'ESCADRON CHRISTIAN PROUTEAU.
Le colonel KADHAFI est donc un ennemi de la FRANCE en ce qui concerne le F.L.N.C. et la CORSE, mais aussi un"ami'' de cette même FRANCE lorsqu'il s'agit de la NOUVELLE-CALEDONIE.source
Je parle bien sûr de la filière d'envois de kanaks indépendantistes en stage de formation au terrorisme en LIBYE.
En effet, le bureau d'étude et de liaison dissimule en son sein la trop fameuse 3ème section de manipulations pour laquelle FRANCK WAHUZUE"travaille''.
Inutile de préciser encore que le bureau d'étude et de liaison ( B.E.L.) est directement relié au haut-commissariat de la république française en NOUVELLE-CALEDONIE.