Le nouveau dispositif bénéficiera notamment aux métiers de l’artisanat.
Négocié
en 2016 par les partenaires sociaux, le Fonds interprofessionnel d’aide
à la formation (Fiaf) est enfin voté. Le projet de loi du pays sur la
formation tout au long de la vie (FTLV) porté par Marie-Pierre Goyetche,
la rapporteur spéciale, devait initialement passer au Congrès en
octobre dernier. Il a été approuvé à l’unanimité hier soir. Désormais,
toutes les entreprises, PME et TPE comprises, cotiseront pour financer
la « montée en compétences des salariés du privé ». Cette cotisation,
qui sera collectée par la Cafat, s’élèvera à 0,2 % de la masse salariale
de l’entreprise. Les entreprises de plus de 10 salariés cotisaient déjà
à hauteur de 0,7 %, leur taux est donc porté à 0,9 %. La recette du
Fiaf, estimée à plus de 300 millions de francs la première année,
servira donc à financer des actions de formation. Grégoire Bernut, qui a
voté le texte comme le reste de l’assemblée, a tenu à apporter le seul «
bémol » de la soirée. La nouvelle contribution, fût-elle de 0,2 %, «
alourdit le coût du travail ». Il a toutefois salué un projet « abouti,
mûri, qui fait consensus ».