QUAND LE MOT "FRAUDE" (ÉLECTORALE) DÉCLENCHE LA CENSURE SUR NC PREMIÈRE
Chers amis,
Je suis passé samedi soir dans l'émission 7 jours de Thérèse Waïa,
préenregistrée vendredi. Voici le lien :
http://nouvellecaledonie.la1ere.fr/emissions/7-jours
préenregistrée vendredi. Voici le lien :
http://nouvellecaledonie.la1ere.fr/emissions/7-jours
Le ton est dur, mais j'ai été coupé à la seconde question (à la minute 6'49).
La question portait sur la clé de répartition. A la seconde question de Thérèse Waïa, je répond en 2 temps. Le premier temps passe à l'antenne et ensuite, je dis cela, qui est censuré : "/après être passés en force sur le corps électoral, les non indépendantistes passent en force sur la clé de répartition. Ils se sentent pousser des ailes, car l'Etat les soutient. Jean Marc Ayrault à l'Assemblée sur la fraude au corps électoral pour ne pas appliquer les critères de l'Accord de Nouméa, une
fraude massive d'au moins 6% de l'électorat du Sud, et le Conseil d'Etat
aujourd'hui". (de mémoire)/
Après, pas de souci. Rien n'est plus coupé. Il y a tout le reste à voir
et l'émission n'est pas dénaturée.
Thérèse Waïa m'a informé de son ignorance de l'affaire. Elle a découvert la coupe à la diffusion. Elle a posé la question à la rédaction ce matin. La coupe de 50 secondes a été décidée par Valérie Giacomello, chef de la rédaction qui nous vient de FR3. C'est le mot "fraude" qui a déclenché cette censure. Il semble que ni Isabelle Braouet, responsable d'édition, ni Antoine Leteneur, rédacteur en chef, ne soient impliqués J'en profite pour vous signaler que ni Mado, ni moi n'avons jamais pu être invités sur NC1 pour expliquer cette affaire électorale. Aucun magazine n'a jamais trouvé intérêt à nous recevoir… On ne nous a proposé que des interviews, où on enregistre 2 minutes et où ils passent 30 secondes incompréhensibles au journal, accompagnées des commentaires de Anne Gras.
Je pense que cette affaire est significative de la difficulté d'une information pluraliste en Nouvelle-Calédonie.
Faites ce que vous voulez de cette information qui peut être rendue
désormais publique !
Amicalement,
Mathias CHAUCHAT
Professeur des Universités
Agrégé de droit public
Université de la Nouvelle-Calédonie
La question portait sur la clé de répartition. A la seconde question de Thérèse Waïa, je répond en 2 temps. Le premier temps passe à l'antenne et ensuite, je dis cela, qui est censuré : "/après être passés en force sur le corps électoral, les non indépendantistes passent en force sur la clé de répartition. Ils se sentent pousser des ailes, car l'Etat les soutient. Jean Marc Ayrault à l'Assemblée sur la fraude au corps électoral pour ne pas appliquer les critères de l'Accord de Nouméa, une
fraude massive d'au moins 6% de l'électorat du Sud, et le Conseil d'Etat
aujourd'hui". (de mémoire)/
Après, pas de souci. Rien n'est plus coupé. Il y a tout le reste à voir
et l'émission n'est pas dénaturée.
Thérèse Waïa m'a informé de son ignorance de l'affaire. Elle a découvert la coupe à la diffusion. Elle a posé la question à la rédaction ce matin. La coupe de 50 secondes a été décidée par Valérie Giacomello, chef de la rédaction qui nous vient de FR3. C'est le mot "fraude" qui a déclenché cette censure. Il semble que ni Isabelle Braouet, responsable d'édition, ni Antoine Leteneur, rédacteur en chef, ne soient impliqués J'en profite pour vous signaler que ni Mado, ni moi n'avons jamais pu être invités sur NC1 pour expliquer cette affaire électorale. Aucun magazine n'a jamais trouvé intérêt à nous recevoir… On ne nous a proposé que des interviews, où on enregistre 2 minutes et où ils passent 30 secondes incompréhensibles au journal, accompagnées des commentaires de Anne Gras.
Je pense que cette affaire est significative de la difficulté d'une information pluraliste en Nouvelle-Calédonie.
Faites ce que vous voulez de cette information qui peut être rendue
désormais publique !
Amicalement,
Mathias CHAUCHAT
Professeur des Universités
Agrégé de droit public
Université de la Nouvelle-Calédonie