Le Parti travailliste dénonce les conclusions du Comité
Le Parti travailliste tenait son premier directoire de
l’année, samedi matin à la Vallée-du-Tir. Une semaine après le Comité
des signataires, pour lequel Louis Kotra Uregei, son président et
fondateur, aurait été « sollicité » mais a « choisi de ne pas participer
pour ne pas revivre la comédie de juin 2015 », les discussions tenues à
Paris étaient au centre des débats. Et, c’est peu de le dire, le ton
est critique : « Ça a été une grand-messe qui va à l’encontre du combat
pour la pleine souveraineté », dénonce le secrétaire général du PT,
Jacques Wabete. En ligne de mire, certaines orientations du dossier
nickel, mais surtout les décisions portant sur le litige électoral, une «
fraude généralisée » selon la cinquantaine de militants et de
responsables présents.
Vers un « Front du refus » ?
Le
parti, créé en 2010 comme un relais politique de l’USTKE, et qui a subi
un important revers électoral aux élections municipales et provinciales
de 2014, cherche à remobiliser autour de la question des listes
électorales, son « combat numéro un ». « Nous avons abandonné les
positions que nous avions prises devant les électeurs et pour lesquelles
nous nous sommes battus pendant des années », avait déjà déclaré LKU,
au sortir de Comité des signataires exceptionnel de juin 2015. Il s’agit
désormais de trouver des soutiens, notamment au sein de l’Union
calédonienne et de la Dynamik unitaire Sud, pour lancer ce que le Parti
travailliste appelle déjà un « front du refus ».
C.R.