L'eurodéputé écologiste a participé à la vaste mobilisation samedi contre le projet d'aéroport.
INTERVIEW -
"Moi je trouve que c’est assez extraordinaire, ce qui se passe aujourd’hui." José Bové faisait partie des milliers de manifestants
- 50.000 selon les organisateurs, 15.000 selon la préfecture - qui se
sont mobilisés samedi contre le projet d'aéroport à
Notre-Dame-des-Landes. "C'est un rassemblement festif, familial, on voit
des dizaines de milliers de personnes de toute la France",
s'enthousiasme le député européen EELV dimanche sur Europe 1. "Ils sont
là pour dire 'On ne veut pas de cet aéroport', il est contraire à la
COP21 et il est contraire au droit."
C'est vraiment n'importe quoi". Et d'ajouter : "Je me bats au niveau européen, on a saisi la Commission et la Commission dit à la France : 'Vous n’êtes pas dans les clous' ! Or, pour être dans les clous, ça va prendre au moins un an." L'organe exécutif de l'UE a envoyé en 2014 une mise en demeure à la France, "première étape d'une procédure d'infraction", car il s'interrogeait sur "l'absence de certaines évaluations d'impact environnemental".
L'eurodéputé s'en prend également au Premier ministre Manuel Valls et au projet de référendum local annoncé par le président François Hollande. "Ça veut dire qu’annoncer, comme l’a fait le Premier ministre Valls, qu’on va commencer les travaux en septembre et que le référendum va légitimer le projet, c’est vraiment dire n’importe quoi", s'indigne-t-il. "C’est contraire au droit, c’est contraire à la légitimité, donc tout ça montre aujourd’hui que ce projet est complètement mal ficelé et que le vrai courage politique serait de dire 'On abandonne ce projet, on annule la déclaration d’utilité publique'."
source
C'est vraiment n'importe quoi". Et d'ajouter : "Je me bats au niveau européen, on a saisi la Commission et la Commission dit à la France : 'Vous n’êtes pas dans les clous' ! Or, pour être dans les clous, ça va prendre au moins un an." L'organe exécutif de l'UE a envoyé en 2014 une mise en demeure à la France, "première étape d'une procédure d'infraction", car il s'interrogeait sur "l'absence de certaines évaluations d'impact environnemental".
L'eurodéputé s'en prend également au Premier ministre Manuel Valls et au projet de référendum local annoncé par le président François Hollande. "Ça veut dire qu’annoncer, comme l’a fait le Premier ministre Valls, qu’on va commencer les travaux en septembre et que le référendum va légitimer le projet, c’est vraiment dire n’importe quoi", s'indigne-t-il. "C’est contraire au droit, c’est contraire à la légitimité, donc tout ça montre aujourd’hui que ce projet est complètement mal ficelé et que le vrai courage politique serait de dire 'On abandonne ce projet, on annule la déclaration d’utilité publique'."
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