PARTI TRAVAILLISTE

KANAKY

mercredi 10 septembre 2014

NON, MESSIEURS LES PRESIDENTS OU LES MEMOIRES DE DEUX CONS.


par Guy Dijou et Joseph Wananij
Vous êtes déjà : à connaître la vérité
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Ce manuscrit interdit de publication en Nouvelle Calédonie est l'histoire authentique et parfois sanglante de la NOUVELLE-CALEDONIE à travers 54 lettres diverses écrites par deux extrémistes de camps opposés ayant connu les prisons françaises.
le calédonien Guy Dijou a milité pendant 30 ans dans les mouvements loyalistes pro-français et a à ce titre été aux premières loges de tous les évènements qui ont agité cette petite île. Il est en prison depuis 1994 pour avoir constitué un Groupe de Combat armé clandestin et anti-indépendantiste en Nouvelle-Calédonie.
     Joseph Wananij, indépendantiste, syndicaliste et membre de longue date du Front de Liberation Nationale Kanak Socialiste (FLNKS) a rencontré Guy Dijou à la prison du Camp Est de Nouméa ou il purgeait une peine de quatre ans pour avoir participé à des actions violentes dans le cadre des "Evenements de Lifou".

C'est en mettant en commun leur expérience de combattants de leur cause respective qu'ils ont découvert un certain nombre de faits troublants et de manipulations menées par l'Etat français.

A travers ces lettres se déroule donc le récit de manoeuvres secrètes et horribles des gouvernements français successifs dans l'île soi-disant ''la plus proche du paradis'', qui est aussi la 3ème réserve mondiale de nickel.... entre autres richesses...

C'est un document "brut"... au "Pays du Non-Dit" (Titre d'un roman de José Barbançon sur la peur politique en Nouvelle Calédonie) deux témoins ayant assisté à l'histoire récente en première ligne ont décidé de parler....

Pour citer les auteurs : "Le présent manuscrit n'est absolument pas un S.O.S. ou une bouteille jetée dans l'Océan Pacifique, car on peut Ítre con dans la dignité au fond d'une prison française. C'est plutôt et avant tout un hommage bien médiocre rendu aux victimes noires et blanches de ce pays, pour n'Ítre ensuite qu'un témoignage sur les coulisses d'un drapeau, français en l'occurrence. (...) Le passé de la grande aventure humaine a durement et maintes fois prouvé que mensonges, corruption, crimes, injustices et indifférence parmi tant d'autres vices, ne restaient jamais impunis.

Encore faut-il avoir les yeux pour voir, les oreilles pour entendre, l'esprit pour comprendre et le cúur pour s'en détourner. C'est exactement ce que je n'ai pas su faire en temps utile, mais comment pouvait-il en Ítre autrement de la part d'un con ?

Un con doublé d'un naïf croyant qu'il n'y a pas de pardon sans dire toute la vérité, le sacré con parfait en résumé. Ainsi s'achève cette histoire authentique qui aurait pu se produire n'importe o˜ sur cette belle petite planète constamment souillée."
Source : http://www.libertes-internets.net/archives/docs/les_deux_cons/index.html