Champagne à Jérusalem ! Dans son infinie bonté, la Cour pénale internationale (trois mensonges en trois mots), bras judiciaire de l’Empire, ne poursuivra pas Israël pour le raid meurtrier mené en 2010 contre le Mavi Marmara, la flottille humanitaire qui entendait briser le blocus israélien sur Gaza. 
Raid au cours duquel neuf volontaires turcs avaient été occis par un commando de Tsahal, avant qu’un dixième ressortissant turc ne décède ultérieurement de ses blessures. 
Dans ses conclusions, la CPI
 se livre à une danse de Saint-Guy digne de la pire allégeance. Les 
juges (enfin les salariés du Bien) ont certes reconnu que des « crimes de guerre
 » avaient été commis par l’armée israélienne, mais ils ont estimé que 
les faits ne justifiaient pas des poursuites judiciaires. Elle est pas 
belle la vie ?
Noir sur blanc, il est écrit dans le rapport de la Cour que les soldats israéliens ont bien commis des « crimes de guerre ». Pourtant, selon la procureure négresse de maison Fatou Bensouda, s’il y a crimes de guerre, ces derniers ne sont pas suffisamment graves pour enclencher des poursuites. 
« Sans
 minimiser l’impact qu’ont eu ces crimes sur les victimes et leurs 
proches, je dois suivre les lignes directrices du traité fondateur de la
 CPI. Il stipule que la Cour doit avant tout se concentrer sur les 
crimes de guerre commis à grande échelle, ou dans le cadre d’un plan ou 
d’une politique », a-t-elle avancé, signifiant par la même occasion
 à ceux qui ne l’ont pas encore compris que la CPI incarne une justice à
 deux vitesses. 
Les avocats de l’État des Comores
 (la flottille humanitaire battait pavillon comorien) l’ont bien compris
 en dénonçant une « décision politique ». Pour sa part, le gouvernement 
israélien a sorti son numéro habituel de grand offusqué en regrettant 
que le tribunal « ait gaspillé des ressources précieuses pour une plainte sans fondement ». Des « ressources précieuses » qui servent actuellement à poursuivre des enquêtes en Ouganda, en République démocratique du Congo, au Darfour (Soudan), en République centrafricaine, au Kenya, en Libye, en Côte d’Ivoire et au Mali… La justice internationale c’est bon pour les nègres, pas pour le peuple élu.