Le dimanche 6 mars, lors d'une manifestation féministe parisienne partie de
Belleville, une militante a été interpellée parce qu'elle portait un
t-shirt BDS. Elle est convoquée au commissariat le lundi 14 mars au
motif de "provocation à la haine en raison de l'origine par écrit". Les
témoignages indiquent que plusieurs CRS l'ont sortie du cortège et
plaquée au sol lors de l’interpellation.
Cette interpellation et la procédure judiciaire sont une nouvelle
étape dans campagne de la calomnie envers le mouvement de solidarité
avec la Palestine en général et BDS en particulier, accusé
d'antisémitisme.
Les dirigeants français se sont alignés sur le gouvernement israélien
lors des bombardements de Gaza en 2014, se sont réfugiés derrière les
mensonges de groupuscules d'extrême-droite sionistes pour discréditer
les mobilisations de solidarité à cette occasion, ont fait la promotion
d'initiatives de provocation tel que "Tel-Aviv-sur-Seine" (en
complicité avec Mme Hidalgo, maire de Paris).
Face à la légitimité grandissante de BDS, le temps est venu de l'intimidation, politique d'abord avec le vote au Conseil de Paris d'un vœu soutenu par Mme Hidalgo et la droite condamnant BDS puis judiciaire avec cette interpellation.
Face à la légitimité grandissante de BDS, le temps est venu de l'intimidation, politique d'abord avec le vote au Conseil de Paris d'un vœu soutenu par Mme Hidalgo et la droite condamnant BDS puis judiciaire avec cette interpellation.
Cet événement est également un produit du climat sécuritaire en cours
en France dont le projet de réforme constitutionnel et le projet de loi
Urvoas "contre le terrorisme", sont les symboles.
La répression contre BDS consiste à priver le peuple palestinien d'un
important instrument de solidarité internationale. C'est un coup porté
envers l'ensemble des libertés publiques.
« Ensemble! » le réaffirme bien haut :
« Pour le peuple palestinien, contre la politique d'apartheid de l'Etat d'Israël
Boycott Désinvestissement Sanction!"
Le 7 mars 2016.