Du
5 au 21 mars se tiendra la nouvelle édition de cette semaine, devenue
quinzaine, avec comme chaque année en point d’orgue le Salon
anticolonial des 5 et 6 mars.
Dans le cadre de ce salon qui se tiendra à la Bellevilloise1,
seront décernés différents prix : le prix du colonialiste, celui du
livre anticolonial, et celui de la Fondation Frantz -Fanon. Au-delà ce
sera l’occasion pendant deux jours de se plonger dans différentes
activités et débats, dont voici quelques points forts tout à fait
subjectif...
Commençons la visite par deux expositions : l’une
consacrée à Léonard Peltier, prisonnier politique, auquel il sera aussi
rendu hommage le dimanche après-midi ; l’autre à l’artiste engagée
Sania.
Samedi, le matin, projection-débat sur les enfants de la Creuse autour du film documentaire Arrachée à son île, l’histoire de ces 1 630 enfants réunionnais déplacés en France entre 1963 et 1982, suivi d’un débat autour de « La dette outil néocolonial ». L’après-midi, focus sur trois débats : « La misogynie fait le lit du racisme et vice-versa », « L’anti-tsiganisme, un mal européen », puis « Les massacres coloniaux (17 octobre 1961, 8 mai 1945) ».
Dimanche, discussion autour de... « Charles Martel », le mythe identitaire de l’extrême droite. Puis dans l’après-midi, « François Hollande et l’Afrique : la guerre comme politique », « Répression, violences policières et quartiers populaires »... Avec en guise de conclusion au Salon, « L’impérialisme, notion dépassée ou réalité actuelle » avec de multiples invités.
Et
bien d’autres choses encore, à ne pas rater le week-end prochain, tout
comme les jours suivants dans de nombreux lieux de la capitale. Et même à
la librairie La Brèche...
Manu Bichindaritz